Adopter une chienne alors Important de connaitre ces particularités
Vous avez pris la décision d’adopter un chien et vous avez opté pour une femelle. Il est vrai que les mâles et les femelles présentent des caractéristiques distinctes en termes de tempérament, d’attributs physiques, et même de santé.
De nombreux éleveurs et professionnels du monde canin recommandent aux adoptants indécis ou débutants de choisir une femelle, mais il est important de bien comprendre les particularités liées à ce sexe. Bien que chaque race ait ses spécificités, le choix entre un mâle et une femelle aura un impact significatif sur votre relation avec votre animal et sur votre vie quotidienne. Il est cependant important de rappeler qu’il s’agit de généralités, car chaque chien est unique. Voici donc cinq particularités à connaître sur les chiennes.
Les femelles sont plus calmes et indépendantes que les mâles
Alors que ces derniers ont tendance à avoir un tempérament actif, fougueux, parfois puéril et distrait, les femelles se distinguent par leur tranquillité, leur sérénité et leur attention à leur environnement. Elles sont également plus autonomes, bien que cela ne signifie pas qu’elles se détachent de leur maître ou qu’elles lui témoignent moins d’affection. Malgré leur fidélité et leur affection, les femelles ressentent généralement moins le besoin d’être constamment câlinées, se montrant ainsi moins collantes en général.
Il est toutefois important de souligner que cette propension à l’indépendance et leur caractère plus apaisé peuvent évoluer pendant les périodes de chaleurs. Durant ces phases, les femelles peuvent être plus demandantes en attention, plus dynamiques, voire parfois plus agacées.
Un physique plus petit
Il n’est pas surprenant de constater que, généralement, les femelles d’une même race sont plus petites que leurs homologues mâles. Cette différence de taille rend les chiennes moins imposantes. Du point de vue de la sécurité, elles peuvent être considérées comme moins dissuasives que les mâles en présence d’individus malveillants.
Cependant, leur taille réduite présente des avantages certains. Les chiennes sont plus légères à porter, plus faciles à contrôler et à tenir en laisse. Ceci constitue un avantage indéniable, facilitant ainsi les sorties en extérieur.
En ce qui concerne l’éducation
Les femelles sont souvent perçues comme plus faciles à entraîner. Leur calme et leur attention accrue les rendent plus réceptives, et elles ont tendance à apprendre plus rapidement en raison de leur nature observatrice. De plus, les chiens mâles ont souvent une période de jeu fougueux qui persiste plus longtemps, car ils atteignent leur maturité plus tard que les femelles. Ces dernières, en revanche, maturent plus précocement, ce qui les rend plus aptes à écouter et à obéir aux commandes qui leur sont enseignées.
Les contraintes des chaleurs
Les femelles connaissent des périodes de chaleurs deux fois par an, généralement à partir de l’âge d’un an. Cette phase dure environ trois semaines et se divise en trois phases distinctes :
- Le pro-œstrus : Cette phase initiale des chaleurs, d’une durée de 6 à 12 jours, se caractérise par le gonflement de la vulve de la chienne et des écoulements sanguins plus ou moins intenses, variant selon les moments de la journée.
- L’œstrus : Il s’agit de la période d’ovulation, durant laquelle la femelle est prête à s’accoupler. Cette phase peut durer entre 7 et 30 jours, et les saignements diminuent afin de faciliter la fécondation.
Pendant ces périodes, la chienne non stérilisée perd du sang, mais des mesures peuvent être prises pour y remédier, telles que l’utilisation de protections hygiéniques canines ou la fabrication d’une culotte adaptée, avec un passage pour la queue et munie d’une serviette périodique.
Outre ces aspects à prendre en compte et à nettoyer, la chienne peut également présenter des changements de comportement pendant les chaleurs. Elle émet des signaux pour attirer les mâles, ce qui peut nécessiter une maîtrise lors des promenades. De plus, elle peut avoir tendance à fuguer pour se reproduire et montrer une certaine irritabilité pendant cette période.
Il est important de noter que ces comportements peuvent être évités en faisant stériliser la chienne par un vétérinaire.
Une santé plus fragile
Bien que les mâles soient susceptibles de développer certaines pathologies propres à leur sexe, les femelles présentent également leurs propres risques de maladies et complications. Cependant, les femelles non stérilisées sont exposées à un risque accru de problèmes de santé. Avec le temps, et à mesure que la chienne traverse plusieurs périodes de chaleurs, le risque de certaines affections augmente.
Voici quelques-unes des pathologies les plus fréquemment observées chez les femelles non stérilisées :
- Les infections utérines : Une chienne non stérilisée peut développer un pyomètre, une infection utérine et vaginale qui survient entre 3 et 8 semaines après la fin d’un cycle de chaleurs. Cette pathologie se caractérise par un écoulement de pus au niveau de la vulve, nécessitant une intervention rapide pour éviter une détérioration de la situation.
- La grossesse nerveuse : Certaines chiennes non stérilisées peuvent souffrir de grossesse nerveuse, présentant tous les symptômes d’une gestation (mamelles gonflées, agitation, perte d’appétit, abdomen enflé, etc.), sans qu’aucune grossesse réelle ne soit en cours.
- Les tumeurs mammaires : Les tumeurs mammaires, malheureusement fréquentes, peuvent être bénignes ou malignes et affecter une ou plusieurs mamelles.
Bien que ces affections soient complexes à gérer et exigent une prise en charge rapide, elles peuvent souvent être évitées en optant pour la stérilisation de l’animal dès que possible.