Divers Aboiements de Votre Chien
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Divers Aboiements de Votre Chien: Comment le Comprendre?

Les chiens, nos fidèles compagnons, utilisent principalement leur langage corporel et leurs expressions faciales pour communiquer. Les aboiements, héritage de leurs ancêtres élevés pour être bruyants, représentent une autre forme de communication essentielle. Bien que souvent perçus comme une nuisance de nos jours, ces aboiements sont en réalité le résultat des préférences humaines. Il est important d’explorer la diversité des vocalisations canines pour mieux comprendre les messages que nos amis à quatre pattes essaient de nous transmettre.

Divers Aboiements de Votre Chien
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La communication canine à travers les aboiements : une tradition ancienne

Les chiens, nos compagnons fidèles, utilisent divers moyens pour communiquer, principalement à travers le langage corporel. Cependant, les aboiements et les divers sons émis par les vocalises jouent un rôle essentiel dans leur expression. Chaque son, que ce soit des jappements, des hurlements, des couinements, des gémissements ou des grognements, a sa propre signification.

Pour comprendre l’origine de cette forme de communication chez nos amis les toutous, il faut remonter dans leur histoire, en particulier lors de leur interaction avec l’homme. Retraçons le tableau.

Nous nous transportons au Néolithique, entre 10 000 et 5 000 ans avant notre ère. Les hommes commencent à se sédentariser, formant des villages avec des cultures naissantes et des élevages de bétail. Des siècles auparavant, les hommes, habitués à se déplacer, ont compris l’avantage de gagner la faveur des loups. Ces animaux, vivant à proximité, n’ont pas peur des hommes et se laissent approcher. Les loups deviennent des gardiens, des compagnons qui éloignent ou détectent rapidement les dangers. Les hommes commencent à sélectionner des loups apprivoisables, favorisant la reproduction des individus les plus sociables. Les chiens-loups aboyeurs sont particulièrement appréciés, devenant les gardiens des foyers, protégeant les villages, le bétail et les cultures en alertant en cas d’approche suspecte.

Ainsi naît le chien que nous connaissons aujourd’hui, avec deux branches distinctes se formant. Les loups sauvages restent inchangés, tandis que l’homme choisit les chiens-loups bruyants et communicatifs pour répondre à ses besoins de gardien.

Le gardien devient progressivement l’ami de l’homme, un compagnon quotidien qui s’intègre pleinement au foyer. Bien que certaines races conservent la génétique de leurs ancêtres et continuent d’assumer des rôles de service spécifiques, comme les chiens de berger, de garde, ou de sauvetage, le chien s’est globalement installé au cœur du foyer, devenant un ami fidèle sans autre mission que celle de l’amitié.

Ainsi, le chien-loup est devenu simplement chien, adaptant sa taille, sa musculature et sa mâchoire aux besoins de l’homme et à son nouveau mode de vie. L’homme a domestiqué le chien, le façonnant à partir du loup, et le chien a su trouver sa place au plus près du cœur de l’homme. Des animaux désirés pour leur caractère bruyant aux compagnons recherchés aujourd’hui pour leur discrétion, des siècles se sont écoulés. Nos amis les chiens ont préservé leur capacité à communiquer à travers une variété de sons, développée pour répondre aux besoins de l’homme. Bien que certains maîtres puissent parfois être gênés par ces manifestations sonores, il est crucial de se rappeler que ces modes de communication remontent aux origines du chien et aux débuts de sa relation avec les humains.

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L’aboiement chez le chien : une forme de communication aujourd’hui transformée

Les chiens que nous connaissons actuellement résultent de croisements opérés par l’homme à travers les âges. Les sélections naturelles et les préférences humaines ont contribué à la diversité des races que nous avons aujourd’hui. En fonction de leur patrimoine génétique, certaines races se distinguent par leur propension à aboyer et à communiquer verbalement, une richesse linguistique parfois agaçante mais héritée d’une longue lignée modelée par l’intervention humaine de génération en génération.

Bien que certaines races, encore élevées pour des tâches spécifiques, conservent leur rôle premier, la plupart des chiens ont intégré pleinement les foyers. Depuis près de deux siècles, les attentes envers les chiens se sont considérablement modifiées, se limitant principalement à celle d’un compagnon. Les chiens sont devenus des membres à part entière des familles, présents pour partager la vie quotidienne de l’homme.

Cependant, cette intégration dans la vie domestique et sociale a engendré une nouvelle réalité : la nécessité de la discrétion. Le dérangement du voisinage par des aboiements incessants n’est plus souhaité. Ainsi, l’homme a choisi d’adopter des chiens moins enclins à aboyer. Des races telles que l’Akita inu, le Basenji, le Bouledogue français, le Carlin, le Cavalier King Charles, le Husky sibérien, le Lévrier, le Rottweiler ou encore le Terre neuve, moins enclines à manifester leur voix, sont devenues les plus recherchées de nos jours.

Les races de chiens les plus expressives, comme les terriers, les chiens de chasse, ou certaines races de petite taille, restent appréciées, mais les maîtres ont tendance à les éduquer pour réduire leurs aboiements. Il est important de rappeler que l’instinct d’aboyer est inhérent au chien. Les races sélectionnées et élevées pour la chasse aboient pour aider leurs maîtres à traquer les proies ou à les guider vers leur terrier. Les chiens de garde aboient pour guider le bétail et dissuader les dangers. Les petites races aboient pour s’affirmer et se faire entendre par rapport aux plus grands, chaque moyen de communication étant propre à leur nature.

Le chien aboie : comment en comprendre le sens ?

Vers l’âge d’environ trois semaines, le chiot émet ses premiers aboiements, précédés principalement par des gémissements pour attirer l’attention. Entre deux et trois mois, il développe son aboiement adulte. L’aboiement devient un moyen pour l’animal d’exprimer une variété de sentiments, que ce soit dans sa communication avec les humains ou ses pairs. Le chien peut aboyer pour indiquer un besoin, un désir, sa joie, sa tristesse, sa peur, ou d’autres émotions.

Aboyer permet également au chien de signaler sa présence à d’autres chiens, conservant ainsi un besoin social hérité de la vie en meute, même s’il est généralement élevé en compagnie des humains. Il peut également aboyer en réponse à une menace, pour avertir ou impressionner un adversaire, qu’il s’agisse d’un animal ou d’un être humain. Les aboiements peuvent également exprimer la joie d’un chien heureux.

En résumé, les chiens aboient pour diverses raisons, utilisant un large éventail de tonalités que les humains peuvent percevoir comme similaires. Cependant, ces aboiements s’accompagnent souvent d’autres formes de communication, telles que le langage corporel, permettant au chien d’interagir efficacement avec d’autres êtres, qu’ils soient humains ou animaux, afin de se faire comprendre.

Pour explorer davantage la richesse du langage canin, examinons les conclusions du professeur Stanley Cohen, un spécialiste de la psychologie canine enseignant à l’université de Colombie-Britannique. Dans son ouvrage intitulé « Comment parler chien », il identifie et explore différentes catégories d’aboiements émis par les chiens, offrant ainsi une sorte de traduction pour les rendre compréhensibles aux oreilles humaines.

Voici les dix catégories d’aboiements qu’il a identifiées, accompagnées de leur traduction.

1- Aboiement d’alerte mesurée :

Le chien produit trois ou quatre aboiements rapides, entrecoupés de pauses, avec une tonalité moyenne. Il s’agit d’un cri d’alerte émanant d’un animal plus curieux qu’inquiet. Le chien souhaite ainsi communiquer :

    • « Écoutez-moi ! J’ai l’impression que quelque chose d’étrange se déroule. Allons vérifier ! »

2- Aboiement d’alerte :

Le chien émet des aboiements enchaînés rapidement, avec une tonalité moyenne. C’est un cri d’alerte de base émis par un animal vigilant en présence d’un intrus ou face à un événement inattendu. Le chien se montre plus insistant, mais sans véritable peur. Il veut ainsi dire :

    • « Alerte ! On envahit notre territoire sans autorisation. Soyez prêts à agir ! »

3- Aboiement de la peur :

Le chien émet des aboiements continus à un rythme plus lent, avec une tonalité plus basse. C’est un cri d’inquiétude et d’alarme provenant d’un animal anxieux qui pressent une menace imminente. Le chien veut ainsi dire :

    • « Un intrus approche, préparez-vous ! »

4- Aboiement de la tristesse :

Le chien produit une longue série d’aboiements entrecoupés de pauses. Il s’agit d’un cri de tristesse émis par un animal généralement isolé ou enfermé. Le chien veut ainsi dire :

    • « Je suis seul, je m’ennuie. »

5- Aboiement de la joie :

Le chien émet un ou deux aboiements brefs, calmes, avec une tonalité moyenne ou aiguë. C’est un cri de joie émis par un animal heureux à la vue d’un être familier ou à l’arrivée d’un individu apprécié. Le chien veut ainsi dire :

    • « Salut ! Je suis content de te voir ! »

6- Aboiement de la gêne :

Le chien émet un seul aboiement sonore et bref, avec une tonalité grave. C’est un cri de gêne provenant d’un animal dérangé, avertissant que la situation ne lui convient pas. Le chien veut ainsi dire :

    • « Tu me déranges ! Ça suffit ! »

7- Aboiement de la surprise :

Le chien émet un seul aboiement net et moins sonore, avec une tonalité aiguë. C’est un cri d’étonnement émis par un animal surpris face à un événement inattendu. Le chien veut ainsi dire :

    • « Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que c’est que ça ? »

8- Aboiement de l’interpellation :

Le chien émet un seul aboiement appuyé, plus long, voire apparemment forcé, avec une tonalité aiguë. C’est un cri destiné à interpeller un humain, émis par un animal cherchant à susciter une réaction (ouverture de porte, promenade, lancer de balle, nourriture, etc.). Le chien veut ainsi dire :

    • « Viens ! Donne ! Ouvre ! »

9- Aboiement du jeu :

Le chien émet des aboiements sous forme de bégaiement. C’est un cri de joie émis par un animal heureux de jouer, invitant souvent son maître au jeu en faisant la révérence. Le chien veut ainsi dire :

    • « Viens jouer avec moi ! »

10- Aboiement excité :

Le chien émet des aboiements en crescendo. C’est un cri d’excitation émis par un animal joyeux, souvent anticipant le jeu ou la promenade. Le chien veut ainsi dire :

    • « Trop cool ! On y va ! »

Le comportement vocal du chien : signes de malaise chez l’animal

Lorsque le chien aboie, il communique souvent des émotions ou des besoins liés à sa routine quotidienne, et en observant ses postures corporelles et ses expressions faciales, vous pouvez généralement comprendre son message. Cependant, il peut arriver que l’aboiement serve à exprimer un mal-être pathologique chez l’animal. Un aboiement continu et dérangeant pour le maître peut être le signe d’une souffrance physique et/ou morale, indiquant des troubles comportementaux ou des problèmes de santé.

Les aboiements caractéristiques peuvent émaner d’un chien anxieux, stressé, trop émotif et déboussolé, d’un animal angoissé à l’idée d’être seul ou de voir son maître partir, d’un compagnon qui s’ennuie et manque d’activité, ou encore d’un canidé réagissant de manière agressive à la présence d’un inconnu, d’un congénère, ou face à un changement inattendu.

Il est crucial de trouver des solutions pour améliorer le bien-être de l’animal dans de tels cas. Évitez de le laisser seul pendant de longues périodes, car les chiens ne sont pas adaptés à une solitude prolongée. Assurez-vous qu’il est bien sociabilisé et ne souffre pas de l’angoisse de la séparation. En tant que propriétaire, veillez à lui fournir tout ce dont il a besoin, notamment une alimentation de qualité, des sorties régulières, des activités, du temps de jeu, des caresses et des soins appropriés.

Il est recommandé de consulter votre vétérinaire et/ou un comportementaliste canin pour mieux comprendre l’origine du mal-être et trouver des solutions adaptées. Cela contribuera à assurer le bien-être mental et physique de votre fidèle compagnon.

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