Éducation chiot
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Éducation chiot éviter ces 12 erreurs

Vous venez d’adopter un chiot et vous vous interrogez sur la meilleure approche éducative à adopter ? C’est une préoccupation légitime, car l’éducation d’un chiot ne s’improvise pas. Pour garantir le succès de cette entreprise, il est essentiel d’établir des règles et un cadre stricts afin de lui fournir une sécurité, tout en instaurant de bonnes habitudes pour l’encourager à reproduire ses comportements positifs et à les intégrer comme des automatismes. Voici une liste de 12 erreurs à éviter afin d’optimiser vos chances de succès dans cette démarche éducative.

Éducation chiot
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Erreur n°1 : Choisir une méthode éducative inadaptée

Avant toute chose, il est crucial de sélectionner une méthode éducative en harmonie avec la relation que vous entretenez avec votre chiot. Opter pour une approche qui ne vous convient pas rendra son application difficile et la transformera en contrainte plutôt qu’en méthode éducative.

Il existe une multitude de méthodes éducatives, presque autant que de duos maître/chien. Cependant, on peut les classer principalement en deux catégories :

  1. Les méthodes traditionnelles, qui se concentrent sur la contrainte du chiot. Celui-ci doit se plier à la volonté de son maître, nécessitant l’utilisation de la punition, de la sanction, et parfois même de la contrainte physique.
  2. Les méthodes positives, fondées sur la bienveillance, le renforcement des comportements positifs et l’encouragement à adopter de bonnes pratiques. Les approches d’éducation positive sont plus respectueuses de l’animal et favorisent une éducation chiot réussie.

Bien qu’il soit de votre ressort de choisir la méthode qui convient le mieux, nous vous recommandons vivement d’opter pour une approche positive, généralement plus fructueuse et moins susceptible d’avoir un impact négatif sur la relation maître/chien. En effet, l’animal est plus enclin à satisfaire son maître lorsqu’il se sent en confiance et en sécurité à ses côtés.

Erreur n°2 : Aller trop vite

L’apprentissage du chien, en particulier du chiot, ne peut se faire dans la hâte. Tout nouvel enseignement doit être introduit de manière progressive, respectant les capacités de l’animal. Cela découle d’une logique évidente, car on ne peut pas précipiter les choses. Vous-même n’assimilez probablement pas toutes les informations dès la première explication, vous n’atteignez peut-être pas la perfection dès la première tentative, et certainement pas de manière constante par la suite. Ne vous attendez donc pas à une excellence immédiate de la part de votre chiot.

Votre jeune compagnon peut apprendre rapidement certaines choses tout en prenant plus de temps pour d’autres. Il peut nécessiter plus de temps pour certaines étapes tout en assimilant d’autres avec une rapidité étonnante. Respectez son rythme et ses capacités.

Fragmentez chaque apprentissage en plusieurs étapes et évitez de précipiter les choses. Chaque étape représente un progrès, mais chaque progrès doit être pleinement acquis avant de passer à la suivante. Pour garantir la réussite de votre chiot, évitez de le mettre en situation d’échec, encouragez-le vers le succès en suivant son rythme.

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Divisez chaque apprentissage en petites étapes, travaillez sur chacune d’elles successivement. Organisez des sessions courtes (pas plus de 5 à 10 minutes avec un chiot), rapprochées (une fois par jour), et répétez-les. Une fois qu’une étape est maîtrisée, passez à la suivante, et ainsi de suite jusqu’à la réussite complète. Cela évitera le découragement et les régressions.

  • Bien entendu, pour faciliter l’apprentissage de votre chiot, travaillez dans un environnement avec le moins de distractions possible et soyez cohérent dans votre approche.

Erreur n°3 : Trop utiliser le « non »

L’usage répété du terme « non » est souvent automatique, mais aussi trop fréquent. Lorsqu’il est utilisé de manière excessive, le chiot ne lui prête plus attention. Il est préférable d’être plus explicite en utilisant des termes tels que « stop ! », « pas bouger ! », « tu lâches ! », « tu laisses ! », qui correspondent mieux à la situation.

De plus, l’utilisation du « non » n’est pas toujours efficace avec un chiot. Il est plus judicieux de renforcer les comportements positifs en montrant au chiot ce qu’il doit faire plutôt qu’en le sanctionnant pour ses erreurs. Les chiens apprennent par la répétition, l’observation et l’imitation. Si vous lui enseignez les comportements souhaités, montrez-les-lui pour l’encourager à les reproduire.

Erreur n°4 : Ne pas être à l’écoute

Votre chiot communique avec vous, parfois de manière subtile. Il est essentiel de prendre le temps d’être attentif à ses signaux et de lui accorder de l’attention. S’il cherche à exprimer un malaise, du stress, de la peur ou de la douleur, il est crucial que vous puissiez le détecter en déchiffrant les signes de son inconfort. Vous pourrez ainsi réagir de manière appropriée, sinon il pourrait vous indiquer que vous prenez une mauvaise direction, allant même jusqu’à vous mordre pour attirer votre attention.

Erreur n°5 : Faire preuve d’une trop grande souplesse

Il est important de mettre en place une éducation chiot positive, comme mentionné précédemment, basée sur la bienveillance. Cependant, il est crucial de noter que la bienveillance seule n’est pas suffisante. Pour obtenir des résultats et instaurer une éducation réussie, il est nécessaire d’être ferme. La fermeté ne signifie pas violence, mais plutôt l’établissement de règles auxquelles il faut se tenir. Même si votre chiot est encore petit, il sera bien plus difficile de les imposer une fois qu’il aura grandi et gagné en force.

Ainsi, dès son plus jeune âge, établissez des règles claires et tenez-vous-y. Cela facilitera sa compréhension du cadre dans lequel il évolue et favorisera sa conformité. Par exemple, en ce qui concerne l’accès au canapé, prenez une décision et tenez-vous-y. Si vous autorisez votre chiot à y monter, mais ne souhaitez pas le voir lorsque vos enfants y sont assis par crainte qu’il ne les blesse, cela créera de la confusion pour lui. Soit il a accès, soit il n’en a pas, aussi simple que cela. Les nuances ne sont pas perçues par les chiens, ils ne comprennent pas dans quelles situations certaines choses sont permises et dans quel contexte elles ne le sont pas.

Erreur n°6 : Ne pas s’imposer comme décisionnaire

Il est impératif que vous soyez à l’initiative des interactions et des actions. Si ce n’est pas le cas, vous laissez votre animal développer de mauvaises habitudes.

  • Par exemple, si votre chien veut des caresses, il viendra vers vous. Si c’est le bon moment, vous lui donnerez des caresses, mais si vous êtes occupé, vous ne pourrez pas le faire immédiatement. Cependant, votre chien sait qu’il obtient généralement des caresses. Ainsi, s’il n’est pas satisfait, il peut commencer à aboyer ou à vous sauter dessus pour attirer votre attention. Si vous cédez et lui donnez des caresses pour le calmer, vous commettez une erreur, car votre chien comprendra rapidement qu’il peut obtenir ce qu’il veut en aboyant ou en vous sautant dessus. Il sera difficile de lui faire perdre ces habitudes par la suite.

Il est donc essentiel d’être à l’initiative des interactions. Initiez-les et décidez du moment approprié. Par exemple, si votre chien demande des caresses, ignorez-le (ne le regardez pas, ne lui parlez pas et ne le touchez pas), attendez quelques minutes, puis venez lui donner des caresses une fois qu’il a cessé de demander. Il ne s’agit pas de nier ses besoins, mais d’être le décideur. Cela s’applique également aux repas, aux promenades, aux sorties, aux séances de jeu, etc. Si cela semble strict, sachez que vous établissez un cadre sécurisant pour son bien-être.

Erreur n°7 : Manquer de cohérence

Il est essentiel de maintenir une cohérence dans l’éducation de votre chiot. Ce dernier ne peut pas saisir les subtilités de son éducation chiot, les raisons pour lesquelles il peut être autorisé à faire quelque chose à un moment donné et non à un autre. Évitez donc les nuances et privilégiez les directives claires, c’est-à-dire les réponses affirmatives et négatives. Des changements fréquents perturbent votre animal, pouvant entraîner de l’anxiété et du stress. En revanche, un environnement structuré, avec des règles simples et explicites, offre une sécurité bien plus grande.

Dans le domaine de la cohérence, il est également crucial d’utiliser toujours le même terme pour un commandement. Chaque ordre doit être associé à un mot précis, à un geste, à une mimique facile, voire à une intonation vocale.

  • Par exemple, si vous souhaitez enseigner à votre chiot à s’asseoir, utilisez le terme « assis ! » avec une voix ferme et neutre. En variant les termes tels que « viens là ! », « assieds-toi ! », « pose-toi là ! » de manière ludique ou en colère, vous risquez de causer une confusion dans la compréhension de votre chiot.

Erreur n°8 : Réprimander ou punir son animal au mauvais moment

L’utilisation correcte des sanctions est cruciale. Dans un souci de cohérence, agissez au moment approprié en évitant d’insister sur le comportement négatif. Deux principes doivent être pris en compte.

Premièrement

Évitez de réprimander un comportement après coup et valorisez plutôt les actions positives pour encourager votre chiot. Par exemple, si votre chiot prend du temps pour répondre à votre appel lors d’une promenade, récompensez-le pour sa réponse positive au lieu de le réprimander pour le retard. La réprimande dans ce cas peut être perçue comme une injustice, compromettant la compréhension de votre chiot.

Deuxièmement

Ne punissez pas après coup, car les chiens ne peuvent pas associer votre colère actuelle à un événement passé. Si vous découvrez un accident après votre retour à la maison, ne réprimandez pas votre chiot, car il ne comprendra pas. S’il est pris en flagrant délit, corrigez-le immédiatement en le guidant vers l’endroit approprié et récompensez-le pour une meilleure compréhension.

Erreur n°9 : Isoler son chien

Les chiens sont des animaux sociaux ayant besoin de contacts. Encouragez les rencontres positives avec d’autres chiens pour éviter tout traumatisme. Empêcher ces interactions peut entraîner des comportements de peur, de fuite ou d’agressivité. Laissez votre chiot rencontrer d’autres chiens pendant les promenades, car c’est une occasion d’apprentissage précieuse.

Erreur n°10 : Ne pas permettre à son chiot de se dépenser suffisamment

Votre chiot a besoin de s’amuser et de se dépenser pour bien se développer mentalement. Assurez-vous qu’il a une séance de jeux quotidienne et qu’il sort au moins 30 minutes par jour. Laisser votre chiot dans le jardin ne suffit pas. En votre absence, laissez-lui des jouets pour éviter l’ennui et variez les activités pour le stimuler physiquement et mentalement.

Erreur n°11 : Utiliser la caresse pour rassurer son chiot

Lorsque votre chiot a peur, évitez de le caresser pour le rassurer, car cela peut renforcer ses peurs. Ignorez son comportement et agissez comme si tout était normal. Évitez de le toucher ou de le rassurer verbalement, car cela peut amplifier son inquiétude. Affichez plutôt de l’assurance pour le rassurer.

Erreur n°12 : Ne pas utiliser correctement la récompense

La récompense est essentielle dans l’éducation du chiot, mais son utilisation excessive peut la rendre inefficace. Ne récompensez pas chaque geste mineur, mais utilisez-la de manière sélective pour encourager les comportements souhaités.

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