Ne pas faire ces 11 erreurs dans le Randonner avec Ton chien
Aimez-vous explorer les sentiers en compagnie de votre chien ? L’idée de partir à l’aventure avec un sac à dos pour quelques heures ou même quelques jours peut devenir irrésistible lorsque le temps se fait clément. Cependant, il est essentiel de bien préparer votre randonnée, qu’elle soit de courte ou de longue durée, surtout si elle dure plusieurs heures. Dans cet article, nous allons examiner les éléments clés de la préparation, ainsi que les erreurs à éviter pour assurer le bien-être de votre fidèle compagnon à quatre pattes et le vôtre.
Erreurs à éviter avant de partir en randonnée
Avant d’entreprendre une randonnée de plusieurs heures ou plusieurs jours, il est crucial de se préparer sur le plan physique et de planifier soigneusement l’itinéraire. Avant de vous aventurer sur un sentier de grande randonnée en compagnie de votre chien, il est essentiel de prendre en considération plusieurs facteurs :
- L’évaluation de la difficulté du parcours.
- La connaissance des règlements en vigueur sur le chemin choisi.
- La disponibilité de lieux pour vous restaurer ou vous reposer, que ce soit dans des gîtes ou la nécessité d’envisager le bivouac.
Choix de l’itinéraire : Politique d’accueil des chiens
Lorsque vous planifiez votre randonnée avec votre fidèle compagnon à quatre pattes, il est essentiel de prendre en compte la politique d’accueil des chiens sur les sentiers que vous envisagez d’emprunter. Bien que de nombreux sentiers autorisent la présence de chiens, certains imposent des règles strictes, telles que le maintien en laisse obligatoire sur l’intégralité du parcours ou sur certaines sections spécifiques. Cette réglementation vise à protéger la faune, la flore, et à garantir la sécurité de votre animal. De plus, il est essentiel de vous informer à l’avance, car certains sentiers n’autorisent pas les chiens de grande taille ou la promenade de plusieurs chiens en même temps. Dans certaines zones, la présence de chiens est tout simplement interdite, notamment dans la plupart des parcs nationaux et leurs réserves naturelles. Les parcs régionaux peuvent avoir des zones interdites ou des plages horaires spécifiques pour les chiens. Il est donc primordial de se renseigner sur ces politiques locales.
Caractéristiques du parcours et niveaux de difficulté
Une fois que vous avez déterminé que votre chien est le bienvenu sur le sentier que vous avez choisi, il est crucial d’évaluer si le parcours présente des défis adaptés à votre compagnon à quatre pattes. Les éléments tels qu’une rivière avec des rapides, une zone de chasse, ou des falaises peuvent constituer des dangers potentiels pour votre chien, ainsi que pour vous-même. En montagne, les terrains escarpés peuvent nécessiter de rebrousser chemin ou de porter votre chien si nécessaire. Les passages sur des ponts suspendus, les zones d’escalade, ou les portions de sentier le long de précipices dépendront de votre propre condition physique, de celle de votre chien, ainsi que de votre équipement. Si votre compagnon canin craint les hauteurs, de tels passages peuvent mettre en péril sa vie, et la vôtre.
Vérification des options de bivouac
Pour une randonnée de plusieurs jours, il est également essentiel de prévoir les lieux de bivouac. Vous devez vous renseigner sur la possibilité de camper sur place ou sur la nécessité de rejoindre le camping le plus proche. Il est important de savoir si les chiens sont autorisés dans ces zones de camping. En outre, il convient de vérifier s’il existe des gîtes le long de votre itinéraire, et si votre animal de compagnie pourra vous accompagner dans ces hébergements. Ces questions sont cruciales lors du choix d’un sentier de randonnée de plusieurs jours.
L’erreur la plus fréquente : négliger l’entraînement de son chien
Même si votre chien est de race athlétique ou a des prédispositions génétiques pour les activités sportives, les randonnées de plusieurs kilomètres ne doivent pas être prises à la légère. Tout comme pour nous, une préparation physique est essentielle à la fois pour l’animal et son propriétaire.
Ne pas négliger la visite vétérinaire préliminaire
Même les chiens les plus sportifs peuvent être sujets à des baisses de forme, des infections temporaires ou chroniques qui peuvent les empêcher de vous accompagner lors de randonnées longues. Avant de vous lancer dans un programme d’entraînement pour vous et votre compagnon canin, il est essentiel de prévoir une visite vétérinaire de contrôle pour vous assurer que votre ami à quatre pattes possède les qualités physiques nécessaires pour des randonnées de plusieurs heures ou jours. Si votre chien souffre d’allergies, de douleurs, de surpoids ou de maigreur excessive, il est préférable d’opter pour une promenade plus modérée au parc plutôt qu’une randonnée intensive. De plus, la santé de votre chien, sa race, et son âge sont des facteurs importants à prendre en compte pour déterminer sa capacité à participer à ce type d’activité en plein air. C’est également l’occasion de mettre à jour ses vaccinations.
Considérer la race et l’âge de votre chien
Bien que de nombreuses races de chiens de taille moyenne, telles que les chiens de berger, les chiens d’arrêt et de rapport, ainsi que les chiens primitifs, soient généralement adaptées à la randonnée et l’apprécient, les chiens de petite ou grande taille peuvent rencontrer des difficultés lors de randonnées prolongées. Les races de molosses, par exemple, peuvent éprouver des problèmes articulaires, il est donc important de consulter votre vétérinaire pour déterminer si la randonnée convient à la morphologie de votre chien. Les races de petite taille auront besoin d’un sac à dos de transport en plus du sac de provisions, car elles ne pourront pas marcher pendant de longues heures sans votre aide. Enfin, la randonnée est généralement déconseillée pour les chiens au museau court, car cette morphologie peut entraîner des problèmes respiratoires lors d’efforts intenses.
L’âge de votre chien
L’âge de votre chien est un facteur essentiel à considérer. Les chiots de 6 mois ne devraient pas être soumis à des promenades de plus de 45 minutes pour protéger leurs articulations, leurs muscles et leurs coussinets. Ils auront besoin de périodes de repos, suivies de courtes promenades dans la journée. La randonnée n’est donc pas recommandée pour les jeunes chiots qui ont également besoin de beaucoup de sommeil. Les chiens plus âgés souffrant de problèmes articulaires peuvent avoir du mal à suivre, même pour des randonnées de quelques kilomètres. En fonction de sa santé, de sa race et de son niveau d’énergie, une consultation chez le vétérinaire vous permettra de déterminer si votre ami à quatre pattes peut vous accompagner lors de longues randonnées.
N’oubliez pas de consulter votre propre médecin pour vous assurer que vous êtes également en mesure de pratiquer cette belle activité en compagnie de votre fidèle compagnon à quatre pattes.
Préparer physiquement votre chien
Une fois que tous les feux sont au vert et que vous avez obtenu l’approbation de votre vétérinaire, il est temps de commencer la préparation physique pour votre randonnée à venir. Cette préparation doit prendre en compte les éléments suivants :
- La distance à parcourir.
- Les dénivelés que vous allez rencontrer.
- La durée de la randonnée.
Pour commencer, proposez des promenades de deux heures plusieurs fois par semaine, notamment le week-end, afin de préparer la musculature de votre chien. Augmentez progressivement la distance et la difficulté en fonction du type de randonnée que vous avez choisie. Au fil du temps, vous pouvez augmenter la durée des promenades jusqu’à atteindre environ 5 heures de marche aller-retour. Si vous prévoyez que votre chien porte une partie de l’équipement de randonnée, familiarisez-le progressivement avec le port d’un sac à dos conçu spécialement pour les chiens randonneurs.
Pendant cette phase de préparation, assurez-vous de toujours avoir de l’eau et des provisions tant pour vous que pour votre compagnon à portée de main. Profitez également de ces sorties pour évaluer le comportement de votre animal et, si nécessaire, renforcer ses compétences en rappel et en marche en laisse.
Pendant la randonnée, les erreurs à éviter
Incluent un petit rappel sur l’équipement essentiel à emporter pour une randonnée avec son chien.
L’équipement essentiel pour une randonnée réussie et sans stress
En plus des articles indispensables tels que des vêtements de pluie, un pull (en particulier si vous partez en montagne), des lunettes de soleil, une casquette, une lampe frontale, de la nourriture, de l’eau, et une tente (si vous prévoyez du bivouac), il est crucial de ne pas oublier :
- La laisse ou la longe de votre chien et son harnais.
- Une gamelle pliable pour lui permettre de s’hydrater.
- Des bottines pour ses coussinets en cas de blessure.
- Un gilet fluorescent pour vous et votre chien, pour être bien visibles.
- Un collier avec une médaille portant vos coordonnées.
- De la nourriture et de l’eau pour votre chien.
- Un sac de bâts pour votre chien s’il peut porter ses affaires.
- Une couverture pour le repos ou un sac de couchage pour la nuit.
Lorsque vous partez en randonnée pendant plusieurs heures, et si votre chien est apte à être lâché en toute sécurité, une longe de 6 ou 10 mètres lui permettra de profiter pleinement de cette activité. Certaines longes sont munies d’une double attache pour les relier à un baudrier. L’avantage du baudrier est qu’il vous permet de garder les mains libres tout en assurant la sécurité de votre chien. Enfin, n’oubliez pas d’emporter une trousse de secours pour votre compagnon à quatre pattes, ainsi qu’une pour vous-même.
La météo pendant la randonnée
Que ce soit en hiver ou en été, les températures extrêmes peuvent avoir des conséquences graves pour nos amis à quatre pattes. En hiver, si votre chien ne possède pas un sous-poil adapté comme le husky ou le malamute, il peut être rapidement incommodé par le froid. Il est donc conseillé de prévoir un manteau pour le protéger de la pluie ou du froid s’il y est sensible.
En été, c’est le risque de coup de chaleur qui menace votre compagnon canin. Il est préférable de marcher le matin pour éviter les heures les plus chaudes de la journée. Si cela n’est pas possible, surveillez attentivement votre chien, offrez-lui régulièrement de l’eau et accordez-lui de longues pauses à l’ombre. De plus, si vous envisagez de permettre à votre chien de se baigner le long du parcours, soyez vigilant pour éviter l’hydrocution. Avant de le laisser se baigner, humidifiez son pelage et surveillez-le attentivement pendant la baignade.
Alimentation et hydratation lors de longues randonnées
Lors de randonnées de plusieurs heures ou de plusieurs jours, il est essentiel d’emporter une quantité suffisante de nourriture pour votre compagnon à quatre pattes. Calculez précisément la quantité nécessaire pour la durée de votre périple afin de garantir que votre chien ait toujours suffisamment d’énergie. Pour les chiens de taille moyenne à grande, il est recommandé de lui offrir de la nourriture pendant le bivouac du soir. Prévoyez également une collation adaptée à ses besoins physiologiques pendant la pause déjeuner pour lui permettre de recharger ses batteries sans risquer un retournement d’estomac. Bien que nos amis canins aient généralement un système digestif adapté pour s’hydrater en buvant de l’eau de rivières ou de lacs, il est primordial de veiller à leur hydratation tout au long du parcours, en particulier pendant l’été. Assurez-vous d’avoir suffisamment d’eau pour vous et pour votre chien.
Les dangers pour nos compagnons à quatre pattes dans la faune, la flore et les sentiers
Même si votre chien a un bon rappel, il est préférable de le tenir en laisse si la réglementation l’exige ou s’il n’a pas l’habitude de côtoyer d’autres espèces. Les cerfs, les sangliers, les bouquetins et les chamois peuvent se défendre contre votre animal ou fuir en l’entraînant vers des endroits dangereux. En montagne et dans les alpages, les chiens de protection veillent sur les troupeaux, et votre chien peut être perçu comme une menace s’il s’approche, aboie ou se montre agressif. Soyez vigilant lors de vos randonnées près des alpages et attachez votre chien si nécessaire. Un autre danger pour nos compagnons à quatre pattes est la morsure de vipère, qui peut être mortelle. Même si fouiller dans les hautes herbes ou les buissons est une activité naturelle pour les chiens, restez prudent et gardez votre chien en laisse aux heures où les vipères sont actives. En altitude, lorsque les passages deviennent difficiles, il est recommandé de harnacher votre chien pour prévenir les chutes.
Surveillance de la fatigue de votre compagnon à quatre pattes
Chaque jour de randonnée peut présenter des défis, et même si votre chien est habituellement plein d’énergie, il peut rencontrer des difficultés à certaines étapes. Offrez régulièrement à votre chien des pauses d’une demi-heure à une heure. Ne le forcez pas à continuer lorsque vous voyez qu’il a besoin de se reposer, et profitez de ces moments pour admirer le paysage. Il est essentiel de ne pas surestimer les capacités de votre chien ni les vôtres si vous souhaitez que cette randonnée demeure un moment de pur plaisir pour vous et votre compagnon canin.
Après la randonnée, quelques gestes simples pour assurer la santé de votre chien
Après chaque étape ou lors d’une randonnée d’une journée, il est essentiel de prendre soin de votre compagnon canin et de vous assurer qu’il est en bonne santé. Voici quelques mesures à prendre :
Inspection des coussinets :
- Tout comme vous pouvez développer des ampoules aux pieds, votre chien peut souffrir de blessures ou de coupures liées au terrain. Des cailloux, des échardes, des aiguilles de pin, voire même des morceaux de verre peuvent endommager ses coussinets. Assurez-vous qu’il n’y a pas de coupures ou de corps étrangers entre ses doigts ou dans ses coussinets. Si vous trouvez un corps étranger, retirez-le et désinfectez la plaie. Pour prévenir l’aggravation de la blessure lors des prochaines étapes de votre randonnée, envisagez de lui faire porter des bottines adaptées pour la suite du parcours.
Prévention contre les tiques :
- Que vous randonniez en montagne, en forêt, sur des sentiers, en hiver ou en été, les tiques peuvent se fixer sur le pelage de votre chien, voire sur vous. Un tire-tique doit faire partie de votre équipement. Chaque soir, inspectez la fourrure de votre chien et retirez les tiques que vous trouvez.
Méfiance envers les chenilles processionnaires :
- En fonction de la saison de votre randonnée, les chenilles processionnaires du pin ou du chêne peuvent perturber votre excursion. Soyez vigilant, et si vous en croisez, rappelez immédiatement votre compagnon à quatre pattes et cherchez un autre sentier. Vérifiez l’état de sa langue. Si vous remarquez un gonflement de sa langue, consultez rapidement le vétérinaire le plus proche.
Vérification des blessures dues au harnais :
- Assurez-vous que votre chien n’a pas de blessures causées par le harnais, en particulier sous son ventre et là où les sangles passent.
Évitez les épillets :
- En été, assurez-vous qu’aucun épillet ne s’est niché dans le pelage de votre chien.
Lorsque votre randonnée dure plusieurs jours, créez un coin confortable pour la nuit de votre chien. Emportez un plaid dans votre sac à dos pour qu’il puisse se reposer confortablement.
Enfin, quel que soit le type de votre chien et son tempérament, ne partez jamais sans une laisse et un harnais adapté. C’est essentiel pour la sécurité de votre animal et pour préserver la faune sauvage.
